Au mieux décrite comme prudente, Nike Shox au pire comme ambiguë, la position de la Turquie dans la lutte contre le djihadisme a pris un nouveau virage mardi 23 septembre. Ankara semble désormais prête à s'impliquer officiellement au sein de la coalition internationale qui lutte contre l'État islamique.
C'est du moins ce que laissent entendre les récentes déclarations du secrétaire d'État américain et du président turc. John Kerry estime ainsi que la Turquie est « membre à part entière de la coalition » et « engagée en première ligne ». En déplacement à New York à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, Recep Tayyip Erdogan a, quant à lui, déclaré que son pays pourrait soutenir militairement ou logistiquement les prochaines opérations menées par les Etats-Unis et leurs alliés.
Depuis la montée en Nike Tn puissance de l'EI à la fin du printemps, la Turquie avait fait preuve d'une extrême réserve à l'égard de la lutte menée par tous les acteurs régionaux et internationaux. Une frilosité que les autorités justifiaient par la nécessité de protéger les 49 otages, dont 46 Turcs, enlevés le 10 juin à son consulat de Mossoul en Irak. Ces derniers ont été libérés samedi. Selon les médias turcs, ils auraient été échangés avec des prisonniers du groupe djihadiste détenus par des rebelles syriens modérés proches du gouvernement turc.
FAVORISÉ L'ESSOR DE L'EI
Mais le soutien a minima apporté jusqu'à présent par Ankara a sans doute d'autres causes, dont les liens existants entre les Kurdes de Syrie et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui milite pour que la communauté kurde de Turquie ait davantage de droits.
Ainsi, depuis 2012, New Balance le régime a mené une politique de soutien aux groupes qui combattaient les Kurdeet le régime de Bachar Al-Assad, dont plusieurs organisations djihadistes. Elle les laissait notamment transiter par son territoire, qui leur sert également de base de repli, et en facilitant le passage d'armes.
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