L'association Human Rights Watch, qui avait réuni TN Pas Cher des témoignages de migrants victimes, selon elle, de la brutalité des forces de l'ordre, n'a déposé aucune plainte. Le Défenseur des Droits n'a pas non plus été contacté, créant le doute sur la réalité de ces violences.
Quelques jours après la publication de témoignages de migrants de Calais dénonçant des violences policières, recueillis par l'association Human Rights Watch, aucune instance ou institution n'a été saisie, ni pour les attester ou les démentir, ni pour porter plainte. Alors que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait aussitôt fustigé ces «allégations» et la «gravité» d'«accusations publiques» sans «prendre la peine de les vérifier», mais également invité l'ONG à saisir les autorités et services compétents «des éléments tangibles qu'elle aurait pu recueillir» pour mener «des enquêtes approfondies et impartiales», Human Rights Watch n'a rien engagé et ne compte pas le faire. Ce document, réalisé en novembre et décembre 2014 par une jeune chercheuse de l'ONG, Izza Leghtas, fait état de «passages à tabac», Nike
TN d'«exactions de routine» ayant causé des «fractures» et des «blessures».
«On ne peut pas donner de faits précis, sans exposer les migrants, mais nos témoignages sont solides, réagit Jean-Marie Fardeau, directeur France de Human Rights Watch. Aucun d'eux ne voulant porter plainte, on ne va pas le faire contre leur gré. C'est à l'institution policière de mener son enquête».
«Vous voyez une personne maltraitée, vous alertez la presse, mais pas les autorités?»
Une posture qui crée la confusion chez bien des riverains, Tn
Nike des élus et même certaines associations qui œuvrent à Calais pour venir en aide aux migrants. «Vous voyez une personne maltraitée, vous alertez la presse, mais vous n'appelez pas les autorités pour que cela.
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