dimanche 22 mars 2015

Le «vivre-ensemble» au menu des cantines

Nike Requin VIDÉO - La laïcité peut-elle encore s'accommoder des « menus de substitution » dans les écoles publiques de France ? Récurrente question, vastement politisée.
Après les élus divers droite de Lagny-le-Sec (Oise) et Sargé-Lès-Le Mans (Sarthe), Chalon-sur-Saône vient d'annoncer l'instauration du «menu unique» dans ses écoles, en septembre prochain. Un tournant dans le débat, car cette règle s'applique désormais dans une ville «conséquente», dont le maire UMP, Gilles Platret, copréside par ailleurs le groupe de travail laïcité, installé fin janvier au sein de l'Association des maires de France (AMF). Un groupe de travail voulu par la nouvelle équipe dirigeante, aux commandes depuis novembre, constituée par l'UMP François Baroin et le PS André Laignel. Outre les cantines scolaires, il doit se pencher sur d'autres questions sensibles, telles que les accompagnants scolaires, les activités périscolaires, Nike Shox la petite enfance ou encore le financement des associations.
Le groupe de travail rendra en juin une sorte de guide des bonnes pratiques, à destination des maires de France. Ce virage laïc de l'AMF va-t-il mettre fin à des années d'habitudes? À Chalon-sur-Saône, Gilles Platret a mis fin à une pratique vieille de trente et un ans, au nom, explique-t-il, du «principe de laïcité» et du «vivre-ensemble». «Proposer un menu de substitution dès lors que du porc est servi, c'est opérer une discrimination entre les enfants», estime-t-il.
Au fil des années, les accommodements confessionnels sont devenus une règle tacite. Il n'existe en effet «pas de texte législatif ou réglementaire imposant aux communes un aménagement des repas en fonction des convictions philosophiques ou religieuses des parents», comme le rappelait en mars 2013 le Défenseur des droits. Si la question du «sans porc» Tn Pas Cher se pose à l'institution nationale depuis une vingtaine d'années.

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